Lorsque Mimi et moi avons démarré l’aventure radiophonique de Mondo P.Q. – L’envers du rétro québécois sur les ondes de CIBL, nous étions animés d’une passion commune pour une foule d’auteurs-compositeurs québécois et nous nous sommes vite identifié à l’œuvre de certains talents que nous considérions alors comme injustement méconnus et souhaitions mettre de l’avant… Le duo que Luc Cousineau formait avec Lise Vachon était de ceux-là : un gars, une fille, des chansons… comment ne pas se retrouver en eux? Nous avons ainsi inauguré notre première émission en 2011 avec J’m’en viens et conclu cette folle aventure, 6 saisons plus tard, avec Chany. Les compositions folk-pop aussi engagées que poétiques de Cousineau ajoutaient une touche d’urbanité à l’univers roots des Boîtes à Chansons des années 60 et résonnaient toujours autant à nos oreilles 50 ans plus tard. Les États-Unis avaient leurs Richard & Mimi Farina, le Canada Ian & Sylvia et pour nous au Québec, c’était Luc & Lise… Les Alexandrins.
Avec le décès de l’auteur-compositeur Luc Cousineau le 6 mars dernier, on a pu lire de nombreux hommages dans les récents jours et se rappeler des quelques touchantes rencontres au cours de son combat contre la SLA pour se rappeler d’un artiste inspirant qui a su se réinventer avec les décennies. Entre son premier diagnostic et aujourd’hui, Cousineau a néanmoins su publier 2 nouveaux CDs, un mini-album ainsi qu’un coffret anthologique. Le gars, là.. avait encore des choses à dire! L’oeuvre de Cousineau semble m’avoir accompagné dès ma tendre enfance et ses premiers albums ont eu un profond impact chez ce mélomane… Il fallait que je lui rende hommage par sa musique. Chacun des 9 albums auxquels les Cousineau collaborent entre 1966 et 1973 offre son lot d’émerveillement. 9 albums en à peine 7 ans : vous en connaissez beaucoup des artistes aussi prolifiques de nos jours? J’ai donc colligé pour vous une foule d’albums, 45 tours européens, rareté brésilienne et jingles publicitiaires pour mieux saisir l’évolution du musicien entre les décennies 60 et 70. Si plusieurs de ces documents sont aujourd’hui difficiles à retracer, sachez que le coffret Ma vie en chansons offre la majorité des pièces enregistrées par Luc Cousineau entre 1966 et 2015 ainsi qu’un fascinant livret (auquel j’ai contribué quelques photos) signé par l’auteur-compositeur: faites comme moi et achetez-le ici. Place à la musique… salut Luc Cousineau!
On découvre ces beatniks tout droit sortis du Conservatoire Vincent-D’Indy sur un premier long jeu en 1966. Luc & Lise font leurs débuts sur scène l’année précédente aux côtés de Gilles Lavigne et Victor Shaitoyan. Lise étudie le hautbois et Luc se concentre alors sur la contrebasse et la guitare. Il accompagne occasionnellement l’orchestre de son frère François Cousineau, mais c’est à la suite d’un spectacle au Gésu que les Alexandrins sont remarqués par le producteur de Capitol Pierre Dubord. Il signe le duo la semaine suivante pour la série 70 000 de Capitol qui mise sur les Nouveaux Talents Canadiens-Français. Ils se frottent ainsi à la populaire formation traditionnelle Les Cailloux, mais aussi au groupe yéyé Les Atomes, à Alexandre Zelkine, Suzanne Lavoie et quelques autres. À l’image de la pochette en noir et blanc de leur album, leur approche est dépouillée, légèrement jazzée et juste assez réservée. Leur charme opère sur des chansons comme Amour conjugué ou Chante chansonnier chante, sur la délicate pop-baroque-à-vous-faire-fondre d’Amour d’hiver ou leur premier simple à saveur antillaise, Chany. Les arrangements et la direction d’orchestre de ce premier opus est partagée entre les fréres François et Jean Cousineau. Il y avait du talent au pied carré dans cette famille!
Un second album au printemps 1967 (Volume 2) agrémente leur généreuse palette de couleurs et les propulse au palmarès avec notamment John Kennedy, mais surtout leur premier tube Les copains. Leur riche et nouvel accompagnement orchestral témoigne de la confiance de Capitol pour leurs protégés qui s’écartent déjà du propos des chansonniers pour rejoindre celui de la pop (T’as manqué la chanson; Je suis une chatte ou la terriblement efficace Amour d’été), sans toutefois négliger une prose par moments plus mordante.
Leur dernier album pour Capitol en sera un de compromis. Pressé de signer avec l’étiquette Polydor, Cousineau compose de nouvelles chansons pour deux 45 tours, mais est néanmoins autorisé à mettre fin aux séances d’enregistrement alors que l’album qui en découlerait est pourtant complété au 2/3. Capitol presse malgré tout l’album «incomplet» en février 1969 en comblant les quelques pistes restantes de 3 compositions tirées des deux premiers albums du duo. Ce «troisième» opus (publié après Double Jeu, mais enregistré avant), de nouveau éponyme, propose certaines des créations les plus lucides du tandem appuyées par les textes de Luc Gauthier et Claude Levac. Il est illustré d’une superbe photo du duo par Zelkine. L’ennivrante Ballade pour Molly qui expose le parcours criminel de Monica la Mitraille, une criminelle aux coups amplement médiatisés, est certainement parmi mes chansons préférées des Alexandrins: Et maintenant les gens regardent ta photo; ton soutien-gorge saigne à la une des journaux. Une pochette-photo devait accompagner la sortie de ce 45 tours; je ne l’ai vu qu’une seule fois, mais ne le possède pas, alors si vous pouvez contribuer une photo, contactez-nous. Plus loin, la visionnaire C’était anticipe déjà la fin d’une époque et que l’on chantera plus tard les refrains d’aujourd’hui. Fort. L’effervescente Quel est c’délire? avec ses folles progressions au piano et à l’orgue et surtout Quelques arpents de neige, véritable règlement de compte avec Voltaire à propos de la colonisation de la Nouvelle-France, s’imposent comme des incontournables. L’orchestration n’est plus aussi imposante que sur leur précédant album alors qu’une nouvelle clique de musiciens vient accentuer le jeu intimiste des Alexandrins, pimentant leur folk de quelques accents jazz gracieuseté des orchestres de François Cousineau et George Tremblay.
Leur quatrième album – le premier pour Polydor et dernier du duo sous le sobriquet Les Alexandrins- est publié en janvier 1969 et propose à l’image de son titre une double rencontre. Luc Cousineau collabore d’abord à l’été 1968 avec la dramaturge Françoise Loranger à l’élaboration de sa pièce de « théâtre-forum » Double Jeu, où la participation du public et l’improvisation sont encouragées. En plus d’éventuellement se joindre aux comédiens sur scène, Luc & Lise composent de nouvelles chansons en face A (sur des textes de Louis Gauthier) du long jeu et adaptent en face B la prose engagée de Loranger. Sur disque, ils sont solidement appuyés par quelques-uns des musiciens du Quatuor de Jazz Libre du Québec, ceux-là même qui avaient contribués aux albums avant-gardistes de Robert Charlebois, Louise Forestier ou Yvon Deschamps quelques mois auparavant. On est entre bonnes mains! Guy Thouin (batterie), Maurice Richard (basse), Jacques Perron (claviers) et Jacques Langlois (batterie) électrifient ainsi le répertoire de Cousineau et poussent le registre des Alexandrins au zénith de son psychédélisme. On y ressent l’urgence –autant dans les thèmes que dans l’enregistrement comme tel- d’imager une écriture surréaliste, décidément encrée dans l’actuel. C’est lousse, organique, expérimental… vivant.
Me revoici vous foudroie à coups de rythmes déferlants et de poésie médiatique (Me revoici avec mes timbres prime, ma grandeur-nature, mon format géant, ma chair et mes os, mes 56 dents ) et L’amour ressemble à l’amour émeut par son refrain minimal chanté à fleur de peau. Lise brille sur cet album, insufflant une intensité vocale unique à la majorité des chansons.
Si les textes se font moins surréalistes en face B, les variations autour des différents Chants offrent cependant un propos davantage contestataire. Véritable coup de gueule, le Chant du Ministère de l’Éducation illustre une thème risqué -le retard culturel des québécois- en l’actualisant ironiquement, citant le nouveau Premier Ministre Pierre Elliot Trudeau, le modèle américain et l’assimilation des francophones : Ton lousy french nous fait honte. Monsieur Trudeau l’a bien dit : corrige-toi. Oublies ton joual avec les bines que tu mangeais dans ton enfance, couteau en bouche, couteau en bouche. Près de 50 ans suivant son enregistrement, Double Jeu mérite amplement une seconde écoute et, pourquoi pas, une seconde vie sur scène.
En vol solo dès la moitié des années 70, Luc Cousineau réalise ou collabore à de nombreuses ritournelles publicitaires, notamment pour Bovril, Laura Secord, Le Commissaire aux Langues Officielles ou Air Canada pour ne nommer que ceux-là. Il semble avoir pris goût à ces compositions sur commande à la fin des années 60 lorsqu’un publicitaire lui propose d’utiliser la chanson Les copains pour une réclame. La chanson ne sera finalement pas utilisée, mais ce n’était que partie remise puisque dès le début de la décennie 70 Luc & Lise s’associent à la brasserie Labatt. La campagne d’avril 1970 déclinée en 4 publicités pour la radio et la télévision et met en scène Luc & Lise Cousineau, mais aussi l’animateur/chanteur Robert Arcand et le comédien Olivier Guimond, déjà porte-parole à succès pour la bière Labatt 50, peu de temps avant son décès. Les 4 versions de la publicité -chacune avec des paroles différentes sur une même trame- sont aussi pressées sur un 45 tours RCA Victor où le nom des artistes n’apparait nul part. Ceci dit, la version télévisée ne manque pas de montrer Guimond avec les albums de 1969 et 1970 du tandem (merci Martin Lamontagne pour cette rareté!).
Cousineau s’est souvent associé publiquement à la défense des droits et libertés et en 1975, il compose une hymne pop entraînant pour les travailleurs syndiqués de la FTQ Construction. La face A du simple propose la chanson imaginée par Cousineau avec un accompagnement de circonstance gracieuseté des “gars du chantier”. La face B offre un mix qui néglige les choeurs au profit d’un éloquent discours du Président de la FTQ en 1975, Fernand Daoust. Nous avions proposé le simple à l’équipe de l’émission Infoman (Radio-Canada) qui s’était empressée de le diffuser dans son édition du 27 octobre 2011 dans la foulée des manifestations de Bernard « Rambo » Gauthier sur divers chantier…
Avec la nouvelle décennie, le duo poursuit son rythme soutenu de publications, mais un changement de sobriquet s’impose. C’est qu’elle semble déjà bien loin l’époque des boîtes à chansons et des alexandrins mis en musique… Après les excès psychédéliques des dernières années, on prône dorénavant un retour à l’essentiel en musique populaire et, en général, une affirmation de nos racines identitaires. Preuve de son authenticité, le duo se renomme simplement… Luc & Lise. En préparant leur 5e album, les Cousineau convoitent aussi parallèlement de conquérir le marché européen. Un contrat est signé avec l’étiquette française Something Else qui pressera quelques-uns de leurs présents et futurs 45 tours (aussi sur Sonopresse et Spot), le plus souvent avec des pochettes-photo exclusives au marché international.
Un nouvel album est disponible chez les disquaires dès juin 1970 et inclut leur plus récente chanson à succès, Angéla mon amour, à la fois groovy et expertement écrite (pour citer le journaliste Sylvain Cormier). Je ne vous ai pas dit que j’aimais la musique; nous n’avons pas parlé d’un voyage au Mexique; nous n’avons pas marché sur la rue Sherbrooke Ouest et nous n’avons pas bu un café en vitesse… L’ambiance bucolique -et la ballade sur Sherbrooke ouest- se poursuit plus loin sur la sublime J’m’en viens, joliment orchestrée et parfaitement à l’image du couple qui se frotte de plus en plus à la faune hippie. De la grande pop! Si Un testament d’amour est de loin leur pièce la plus country-folk de leur répertoire, Luc & Lise affichent néanmoins toujours leurs convictions sur une chanson comme l’intense et pacifiste Maudit soit le jour tout en exploitant leur fibre surréaliste comme sur l’éthérée La duchesse de marmelade ou à travers l’inquiétante étrangeté de J’me demande pourquoi. On y découvre aussi la pièce instrumentale Québec Nucléaire qui était une commande pour accompagner un documentaire du même titre sur la production d’électricité grâce au nucléaire en province. Luc & Lise en réalisent deux versions qui sont incluses à la fin de chaque face de leur album et revisitent même cette mélodie sur leur album de 1971 (Laisse un temps à l’amour ), tout en l’incluant aussi en face B de leur second et dernier simple pour London.
En marge du premier album sous leur nouveau nom, le duo adopte une approche internationale pour faire connaître ses chansons et propose étonnamment deux simples anglophones avec de nouvelles compositions pour London sous le vocable The Cousineau’s. Luc Cousineau produit les deux 45 tours et recrute son comparse de l’année précédente Jacques Perron (Jazz Libre du Québec, Vos Voisins) pour l’appuyer aux arrangements de Why do you leve me now (put it off till September) / Just aside the border.
Leur pop-bluesée ponctuée d’accents orchestraux est de plus en plus corrosive et s’accompagne d’une poésie pour le moins intrigante sur Just aside the border (Just aside of the border in a little frenchie town lives a little frenchie you; Never never made love à trois, more two by two; Never never tried the gay side nor banged on a trip; Believe it or not je t’aime : I love you ). Dropped out , tonnitruante et fuzzée à souhaits, vous soufflera par l’agressivité de son refrain et l’ambiance glauque découlant des couplets. On serait tenté d’y distinguer l’influence de Crown of creation du Jefferson Airplane. Crinquez le volume à 11!
Après un passage remarqué au Midem de Cannes en 1970, Luc & Lise sont choisis pour représenter le Canada au 5e Festival Internacional de Cancao Popular de Rio où ils accèderont à la Finale sans toutefois la remporter… Luc Cousineau précise dans le fascinant livret accompagnant le coffret Ma vie en chansons : Nous quittons Montréal en pleine crise d’octobre. Le lendemain de notre arrivée, les journalistes nous poursuivent. Pierre Laporte a été assassiné. Je suis sidéré. Participer au plus grand festival de la chanson, être à Rio, pays de la samba et de la bossa nova, est enivrant. Pourtant, malgré l’enchantement du voyage, il est difficile d’oublier que le Québec est en état de siège.
La direction du festival aime beaucoup notre chanson Put it off till September. On nous amène au Stade Maracana dans une voiture escortée par des policiers à moto. On chante une première fois, accompagné par 50 musiciens et on passe en finale. J’entre sur scène confiant et en coulisses, on nous annonce déjà gagnants. Pourtant ça ne sera pas. Au milieu de la chanson, je dois monter d’une quinte… Je la rate et c’est la catastrophe. Je me rattrape quelques mesures plus loin, mais le mal est fait. J’ai gâché la chanson et ruiné tous nos espoirs de gagner. Encore aujourd’hui, quand je repense à Rio, une tristesse m’envahit au souvenir de la douleur ancienne. Sur le vol du retour, je me focalise sur l’écriture des nouvelles chansons. Aujourd’hui, on parlerait de résilience!
Le duo chantera néanmoins devant une foule de 35 000 spectateurs et lancera même son plus récent simple localement. Deux albums sont pressés en marge du Festival dont un intitulé « Parte Intercional » qui regroupe la plupart des interprètes venus de l’extérieur du Brésil. Curieusement, Les Cousineau seront les seuls à voir leur chanson remplacée par une adaptation réalisée par un duo brésilien nommé… Les Amis. Obligation contractuelle? Passe-droite auprès du réalisateur de cette compilation? Qui étaient Les Amis? Luc, premier surpris par l’absence de sa voix sur cet album qu’il possédait toujours, l’ignorait lorsque nous avions diffusé cette version…
Une autre belle curiosité au catalogue de Luc & Lise est cette rare entrevue pressée en face B de leur 45 tours pour la chanson Parle encore en avril 1971. Faisant écho au titre de la chanson en face A, l’entrevue était destinée aux animateurs et DJs qui pouvaient l’utiliser sans gêne en ondes en ajoutant leur voix aux silences entre les réponses des Cousineau. Le couple revient entre autre sur son récent voyage à Rio.
Le duo publie pas moins de deux albums supplémentaires en 1971, Laisse un temps à l’amour (Polydor; octobre 1971) ainsi que l’ambitieux et injustement méconnu Tout l’monde est heureux!? (Polydor; novembre 1971). Pas l’temps d’niaiser! Ce dernier est une adaptation musicale corrosive de deux bandes dessinées révisionnistes intitulées L’Histoire du Québec, imaginées par Léandre Bergeron & Robert Lavaill et publiées à la même époque. Je ne saurais trop vous recommander de consulter l’article du blogue Psyquébélique de Simon M. Leclerc à propos de ce long jeu.
Luc & Lise publient un ultime 45 tours pour Polydor en 1972 avant que leur duo ne devienne le groupe « Cousineau » avec l’ajout de nouveaux musiciens (Red Mitchell, Robert Roy, Chris Castle & Estelle Ste-Croix) et une nouvelle approche sonore. Sur ce simple (inclus sur aucun album ou compilation depuis), le duo est accompagné d’une mystérieuse formation, Les Wawanko. Qui étaient Les Wawanko? Une troupe mexicaine en visite au Québec à l’époque? Les musiciens de «Cousineau» sous un pseudonyme? Je l’ignore… mais les deux faces du 45 tours semblent puiser leur inspiration dans la culture amérindienne locale qui, encore de nos jours, cherche à résonner davantage dans le coeur des québécois. We want the world and we want it now!
Le nouveau groupe Cousineau enregistre deux albums éponymes entre 1972 et 1973. Le premier (avec notamment la pièce Octobre au mois de mai ) fut réédité récemment en complément au CD Tant qu’il y aura une chanson (Airdale; 2015), mais les deux furent inclus dans le coffret anthologique Ma vie en chansons. Les plus férus voudront retracer une copie originale du dernier album de Cousineau puisqu’il venait à l’origine avec une affiche géante fort jolie montrant tout le groupe devant une cantine!
Cette discographie commentée que je vous propose est déjà impressionnante, mais ne représente que la moitié du catalogue musical de Luc Cousineau: je ne saurais donc trop vous inciter à explorer le reste de sa discographie! Dès 1973, il entreprend une longue carrière en solo, publiant quelques-uns de ses plus grands succès comme Vivre en amour ou Comme tout l’monde pour ne nommer que ceux-ci. Fonceur, il fonde sa propre étiquette de disques (Airdale), construit son studio et plonge même tête première dans cette aventure en publiant en 1976 un des albums instrumentaux québécois les plus réussis des 50 dernières années, rien de moins! Et vous savez… il n’est jamais trop tard pour redécouvrir un classique méconnu enregistré il y a 41 ans. Retrouvez «L’album brun » ici.
Il signait encore récemment: Jusqu’à la fin restera puissante, pour moi, l’envie de saluer la vie à la manière qui fut toujours la mienne : composer et chanter. Chapeau bas Luc Cousineau et merci pour la musique.
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