On est pas des Pepsi! chantait Alain Jodoin des Sinners. Ça nous a interpelé! Aujourd’hui, nous explorons nos discothèques personnelles pour y découvrir de précieux coups-de-coeur, de rares offrandes et des hits qui ont drôlement bien vieilli. On boude pas notre plaisir. Bonne écoute!
Denise Brousseau – Dim dam Ba di diya (Multicolore; juin 1970)
11e simple de cette chanteuse connue pour ses 45 tours plus yéyé et sa participation à la revue musicale Le Clan (1965). Sur ce 45 tours, Brousseau chante deux compositions de Stéphane Venne, aussi responsable des arrangements. Poupée de papier au revers serait un hit mineur à l’été 1970. Elle en publierait encore 2 avant son dernier en 1973.
Nicole Martin – Les femmes chantent (promo DJ; 1975)
Simple probablement enregistré pour coincider avec l’Année de la Femme. Le matricule semble confirmer. Arrangements de Jacques Crevier. Ce titre n’était pas inclus sur un album à l’époque et n’a jamais été compilé depuis. Deux pressages : domestique avec Dites-moi, dites-moi (aussi sur LP de 74) et en copie DJ (celle que nous avons).
Diane Dufresne – Rock pour un gars d’bibyc’ (Barclay; 1972)
Composition du tandem François Cousineau et Luc Plamondon pour le 2e album de la chanteuse – À part de d’ça, j’me sens ben . Après de nombreuses collaborations à des bandes sonores de films du début 1970, l’excentrique chanteuse avait maintenant le vent dans les voiles suivant le succès L’homme de ma vie et Tiens-toi ben, j’arrive. Le guitariste qui électrifie la mélodie pour la voix stratosphérique de Dufresne n’est nul autre que Red Mitchell (ex-Goliath & les Philistins; Cousineau), un collaborateur qui accompagnerait la diva jusque dans les années 80.
Sharon Lynn – It’s too late (Blue Jean; 1967)
Chanteuse méconnue qui ne publia que cette rarissime composition originale sur l’étiquette de Denis Pantis. Questionné à ce sujet, le propriétaire des Disques Mérite précise : ce serait un joueur de hockey professionnel qui l’aurait référé à Denis Pantis. Anglophone, elle était originaire du rest of Canada. Qui nous en apprendra d’avantage à son sujet? Écrivez-nous!
Bill – As-tu du feu? (Célébration; 1981)
Demandez à quelqu’un aujourd’hui: As-tu du feu? La réponse ne se fera pas attendre: Non, mais j’ai du beurre de peanut! L’expression a habilement traversée les décennies et le groove original de ce succès du début des années 80 demeure aussi contagieux de nos jours! Après quelques projets plus obscures comme Johnny Pop, le duo Bill (avec Jean-François William et Serge Laporte) a produit deux albums qui méritent d’être redécouverts.
Le groupe Marc Bélanger – Discordes.. Disco pour cordes (Kébek Disques; 1975)
Bélanger, chef fondateur de l’Orchestre Symphonique de Drummondville, publie cet album au milieu des années 70, dans la mouvance des expérimentations d’autres violonnistes comme Dominique Tremblay ou Philippe Gagnon. Le groupe Marc Bélanger entend prouver que des instruments à cordes peuvent exercer dans le jazz ou le rock la même fonction que les cuivres ou les instruments rythmiques. Dans la musique pop, la tradition a voulu que les cordes s’en tiennent plutôt à un rôle de fond sonore soutenu… Frustré d’un tel « racisme », Bélanger utilise un violon électrique surnommé Vi-Tar, combinant les registres de l’alto et du violon et offrant de nouvelles possibilités quant aux effets et aux couleurs (notes de pochette).
Les Taches – ShakaTwist (Les disques ISBA; 1987)
Le tube de 1987, gracieuseté du groupe formé de Daniel Jacob, Maxine Cocotte, Bertrand Legrand et Alain Karon. On remercie d’ailleurs Karon pour ses anecdotes et on vous invite à le suivre dans sa nouvelle aventure au sein duproejt «rockstep» Alain Karon’s Boogy Re:Bella!
Ovila – Duo Réflexion (Gamma; 1976)
Chanteur du groupe sherbrookois The Blue Men (pré-Mersey’s) puis électron libre et multi-instrumentiste de la scène underground 60s-70s. Participe à Hum, lance son propre simple (Carré St-Louis In), soutient Kiowarini, s’acoquine avec Clémence (C’est pas une revue c’t’un show), Alain Jodoin (ex-Merseys, sur son album Le Coq). Quel talent! On note de nouveau la présence deDenis Lepage et du guitariste Hovaness Hagopian (Moonquake; Les Rockers avec Pag).
Donald Lautrec – Cabine 2 Motel Jenny Rock (Rival; mars 1974)
Merci aux amis du site Le Parolier pour cet enregistrement. Simple méconnu de la période post-Fluffly du populaire chanteur, publié sur la microscopique étiquette Rival. Après son album Fluffly, on note un ralentissement au niveau des productions signées par le chanteur qui ne se consacrera qu’à quelques 45 tours pour le reste de la décennie. Écrite par S. Grenier (Serge ?), D. Lautrec et R. Séguin et produit par André Perry. Bien qu’accrocheur, Jenny Rock ne semble pas avoir trop apprécié cet « hommage »…
Les Sinners – J’suis pas un Pepsi (CBS; 1976)
Extrait accrocheur du dernier album plutôt conceptuel du groupe, Le chemin de croix de Jos Roy. Alain Jodoin et Jocelyne Berthiaume (aujourd’hui chez Disques Mérite) signent tous les textes pour cette mouture tardive des Sinners. Seul Louis Parizeau, Sinners de la première époque, demeure fidèle au poste alors que le groupe comprend à l’époque Richard Tate (batterie), Serge Blouin (basse), Daniel Valois (guitare), Claude Hétu & Serge Locas (claviers), Denis Violetti (guitare).
Marc Gélinas et Françoise Laflamme – C’est parce que (Marco; août 1969)
Sur des arrangements de Rod Tremblay, Gélinas et Laflamme embrasent ce 45 tours d’une histoire d’adultère plutôt surprenante! C’est cochon! Qui était cette Laflamme? Un pseudonyme pour Françoise Lemieux qui venait tout juste d’animer Du feu SVP à Radio-Canada? Vous le savez?
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