Il chantait la violence et l’horreur, se présentait pendu sur scène, s’abreuvait de vos peurs et endisquait votre haine! Aujourd’hui, 2 novembre (Fête des Morts), on a le privilège de s’entretenir avec Serge Mondor, le chansonnier du macabre qui sidéra son public durant les années 60-70. Si Mondor affichait occasionnellement un côté tendre en valsant avec la chanson et la pop, aucun autre artiste ne pouvait toutefois se vanter d’offrir un tour de chant puisant aussi allègrement dans les histoires de meurtres, d’occulte, de débauche et de crimes audieux. Il capta même l’attentiopn de Jean-Pierre Ferland qui le parainnera, signant les notes de son unique album et lui composant quelques chansons inédites au passage. Pas mal pour un artiste que la presse artistique se plaisait à qualifier sans gêne de machiavélique, monstrueux et diabolique… Chose certaine, c’est un entertainer fort sympathique et généreux qui m’a ouvert sa porte cet été pour me jaser du passé. Découvrez maintenant son étonnant parcours, entre ses quelques enregistrements (un album et deux 45 tours) et ses performances scéniques à glacer le sang! Bonne écoute!
Le 13 janvier 1966, Mondor en était déjà à son second passage à La boîte à Chanson de Jeunesse Oblige, le segment animé par le chansonnier à succès Jean-Pierre Ferland. Ce dernier présentait alors ses découvertes pour l’année à venir, de nouveaux visages forts prometeurs tels Georges Casavant, Mondor et un jeune Claude Dubois dans ce qui pourrait bien être une de ses toutes premières apparitions télévisées. Ouvrez grand les yeux! Je tiens à remercier Serge Mondor pour toutes les photographies ainsi que ce précieux document et Martin Lamontagne pour la numérisation.
Extraits bonus:
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