Depuis 2011, y’a pas à dire, nous en avons lancé des bouteilles à la mer, émis des avis de recherche et tendu des perches… et cette semaine, on remet ça! À nouveau, c’est un véritable concentré de chanteurs méconnus, de mystérieux groupes et de chanteuses à identifier que nous vous proposons aujourd’hui. Grâce à vous, nous sommes convaincus de pouvoir en sortir quelques-uns de l’anonymat une fois pour toutes! Aidez-nous en en apprendre plus à leur sujet, à mettre un visage sur ces rares simples, à les retracer, à remettre les pendules à l’heure! Si une de vos chansons fait partie de nos sélections, on veut avoir de vos nouvelles. Écrivez-nous et nous partagerons vos informations en ondes dans la suite de cette Spéciale. Bonne écoute!
INDICATIF – Gabriel Loubier – Loubier c’est la clé (1971)
THEME – Sept huit n’oeufs (extrait; 1981)
Thème instrumental de l’émission Avis de recherche, animée dans les années 80 par Gaston L’heureux. La version originale (Sept Huit N’oeufs) fut tirée de l’album François Dompierre – Hors-d’oeuvres.
Valjean – Je m’en reviens (TRAX; 1968)
Un des tous premiers simples publiés sur la nouvelle étiquette du montréalais Marty Hill (Martin Martin) à l’automne 1968 aux côtés de ceux de Martin Martin, Rainie Day, Rings & Things. Le 45 de Valjean adapte en français deux autres titres de Hill : Imagine (sous le pseudonyme Martin Martin, qu’on a déjà diffusé ici) et possiblement une chanson aussi chantée par un autre artiste de l’étiquette Trax… Le seul indice quant à l’identité de Valjean, un crédit d’adaptation pour un certain « Paré ». Valjean… Jean… Jean Paré?
Pierre Laplante – A-t’on le droit (A1; 1967)
Une production brouillon mais efficace issue des studios de Tony Roman et un des derniers 45 à être pressés sur A1. En plus du nébuleux Laplante, on retrace J. Dugas et C. Fortin sur deux faces originales, très similaires où le piano et un certain aspect déjanté dominent. Pas pire, pas pire!
Karma – La nuit s’achève (Polydor; 1972)
Drôlement entraînant que ce duo en apparence formé de G. Hénault et L. Ledoux. Surprise! La production est signée Marcel Béliveau (Surprise! Sur prise), alors jeune et fougueux animateur radio. Apparamment, aussi un chasseur de têtes!
Michel & Michaël – L’idée (Vedettes; mai 1972)
Un simpe plutôt tardif sur étiquettes Vedettes par un duo fort probablement formé de Michel Bergeron & Michaël San Antono (sic). Bergeron avait chanté auparavant en compagnie de Mlle Dynamite au début des années 60 et plus tard en solo dans les années 80, se faisant quelque peu discret entre ses rares enregistrements…
Richard Latarte – Je m’en fou (Mavi; 197?)
Parce que moé pour vivre, j’ai besoin d’freaker! J’ai besoin d’fumer, j’ai besoin d’aimer, mais surtout j’ai besoin d’être québécois! L’étiquette MAVI regroupe une dizaine d’artistes tout aussi méconnus les uns que les autres comme Eddy Belg, Lynda Fortier, Gabriel Lena, le groupe Dallas, Roger Bamon, Marie Chantal… Qui ça??? Si, comme chez Latarte, c’est aussi heavy, crotté et loussement psychédélique… on achète!
Michel Dulac – Ma toune pour Garou (TranZit; 1976?)
Ce chanteur publia quelques simples et au moins un album (Bonsoir, mesdames, messieurs; Colibri; 1979?), avant de se resourcer dans le genre « rock’n’roll revival » durant les années 80. Robert Thérien ajoute : il a été bassiste et chanteur pour le groupe Cachemire dès 1974. Ce groupe avait beaucoup de succès dans les salles de danse et bars du Québec. D’ailleurs, Louise Lamothe (Anna Bell) a été chanteuse avec ce groupe en 1982. Dulac a ensuite fait carrière solo avant de former Charlee & The Cute Chick en 1990 avec Joe Hammer et la chanteuse Sylvie Perron. Serait-ce le groupe Cachemire qui l’accompagne sur ce 45? En tout cas, c’est dynamique… y’a une drive singulièrement efficace!
Wolfgang Mazurt – La marche toque de Mazurt (Compagnie Pourrie; 1970)
Quel boucan! Obscure simple fantaisiste de 1970 ayant un lien avec le chanteur français Jean-Lou Chauby, récemment déménagé au Québec. L’édition originale venait avec une invitation pour le lancement! Sur la face A, on retrouve un conte sonore du quatuor Les Avariés.. rien de moins. En face B, on retrouve Mazurt, self-proclamé « arrière petit neveu de la concièrge de Mozart » qui semble avoir toute la misère du monde à trouver l’inspiration, se réfugiant ultimement aux toilettes pour composer… Qui était cet urluberlu, vous savez?
Réal Barrette – Haut St-Joseph (Avril; 1968)
Face B de l’infâme et merveilleuse « Nounoune t’en mets trop », le premier simple du sulfureux chansonnier beatnick et véritable électron libre de la fin des années 60. Depuis nos précédentes diffusions, quelques-uns de ses anciens élèves (il était professeur d’anglais) nous ont écrit et on a même eut des nouvelles d’une de ses ex-copines! Toutefois, Joel Denis n’a pas eu de nouvelles de son ancien comparse et, personnellement, on aimerait beaucoup retracer M. Barrette. Si vous pouvez nous aider à le retracer, n’hésitez pas à nous écrire. Le guitariste (de dos) avec Denis dans la vidéo suivante, c’est lui!
Yannick – Laisse-moi donc faire (Jeunesse; 1972)
À ne pas confondre avec un autre jeune chanteur alors prépubère, Yannic Létourneau. Cet artiste a au moins un autre simple à son catalogue, une production de François Carel que je nous n’avons toujours pas entendu…
Claude Robert – Nous sommes tous là (Ultra; 1973)
Ce titre fut utilisé comme Thème de la Jeune Chambre du Canada Français, un organisme de la région de Thetford. Le ton folk pastoral (Nouvelle Frontière, Coeur d’une génération) de ce 45 tours n’est pas étonnant, Robert ayant déjà adapté auparavant quelques messes rythmées pour le compte des disques RM (Cap-de-la-Madeleine).
Christian Gauthier – La tête en fleur (Totem; 1979)
Extrait du troisième et dernier album du chansonnier, Sine Qua Nom.
Les Inconnus – Je veux danser le rock’n’roll (Fleur-de-Lys; été 1957)
Quintet ayant fait ses débuts sous un nom différent (non spécifié) et qui tenta un coup de publicité pour accroître sa popularité par… l’anonymat, le temps de deux simples! Le groupe porte bien son nom et reste toujours à identifier. G. Lécoyer & R. Fréchette sont créditiés pour cette composition originale, mais une folle rumeur voudrait que René Angélil ait fait parti des Inconnus avant de se joindre aux trio Les Baronets. Qui sait?
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