Aujourd’hui, on donne suite à notre première spéciale du genre, réalisée il y a plus de 4 ans… et nommée en l’honneur de la dernière revue musicale montée par Clémence Desrochers en 1971. Vous n’êtes pas un fan des comédies musicales? Tendez l’oreille: je vous promet que vous serez surpris!
Circociel – Le compteur de foule (Deram; 1976)
Circociel était une production de François Guy (Sinners, Révolution Française, JJ&F) de l’été 1976. En plus de Guy, on retrouvait sur cette pièce Robert Leroux au chant, entouré d’une belle brochette de musiciens/chanteurs/comédiens: Louise Portal, Céline Lomez, Jean-Guy Durocher (La Famille Casgrain, JJ&F), Robert Trépannier, Lise Durocher, Val Condina et Jean Millaire. À la même époque, François Guy (lui-même un ex-premier rôle de Hair en 1970) signe les revues musicales “Tout chaud” (1976), “Paquet-voleur” (1977) et “L’île en ville” (1979).
Le Théâtre La Marjolaine – Pour quelques comédiens (Marjolaine; 1971)
Le Théâtre La Marjolaine avait le sens du marketing avec ses superbes double-simples pour accompagner des pièces de 1964 (Il était une saison), 1966 (Ne ratez pas l’espion) et plus tard en 1971 (Doux temps des amours). La plupart sont imaginés par l’inépuisable Claude Léveillée à la composition, appuyé par l’arrangeur François Cousineau dans les années 60 et en 1971 par Lee Gagnon à l’orchestration. Le théâtre en réalisa une foule d’autres (non endisquées): On aime qu’une fois (1967), L’Arche de Noé (1968), Crackpot (1970), Mascarade (1971), Pour cinq sous d’amour (1973), L’impromptu de Québec ou Le testament (1974)…
Les Alexandrins – Chant du passeur (Polydor; 1969)
Pour leur 4e album ( Double Jeu ) publié en 1969, le duo s’impliquait dans l’élaboration de la pièce de théâtre de Françoise Loranger et adaptatait les textes de cette dernière sur une trame musicale appuyée par quelques membres du Quatuor de Jazz libre du Québec: Guy Thouin (batterie), Maurice Richard (basse), Jacques Perron (claviers) ainsi que Jean Langlois (batterie).
Robert Charlebois – Archipelargo (1969)
Une des rares chutes de studio de Charlebois de l’époque Québec Love, fort probablement imaginée pour le spectacle de théâtre-musical La fin tragique de Suparchipelargo de 1969, écrit avec Marcel Sabourin.
Les Alexandrins – Chant du jeune homme (Polydor; 1969)
Artistes variés – I’m an ookpick salesman (Laurentien; 1965)
Extrait de la revue musicale sherbrookoise du College Bishop : The eskimos who came in from the cold… aussi titrée GREAT OOKPICTATIONS. Quelle histoire : Un canadien (Owl), un américain (Trigg) et un espion (Arma) investiguent une entreprise secrète russe qui tente d’installer un réactueur nucléaire dans le Nord Canadien pour y faire fondre la calotte polaire… Une variation sur la guerre froide en quelques sortes!
Artistes variés – Jazz suite (MRS; janvier 1958)
Extrait de la revue musicale Wry & Ginger, seconde production sur disque du Red & White Revue de McGill. Dans une superbe pochette, on découvre une revue cabotine avec un jeune Galt MacDermot (HAIR) à la composition!
Artistes variés – Snip (MRS; février 1957)
Extrait de la première version endisquée de la revue musicale My fur Lady, un succès pan-canadien pour la troupe de McGill.
André Montmorrency, Denise Filiatrault & Co. – Bitch (BS; 1970)
Un des titres les plus fracassants, extrait de la comédie musicale Demain matin, Montréal m’attend, imaginée par le dramaturge Michel Tremblay et arrangée par l’infatiguable François Dompierre. Les musiciens ne sont malheureusement pas crédités sur la pochette; si vous avez des précisions à ce sujet, écrivez-nous. Comment est-il possible qu’un si grand succès populaire et critique n’ait jamais jamais fait l’objet d’une quelconque reedition depuis 45 ans?
Artistes variés – Comme une hirondelle (DD; 198?)
Est-ce que la comédie musicale Peel & Ste-Catherine pourrait être considérée comme la première comédie musicale québécoise explicitement homosexuelle? En tout cas, son titre et son propos font écho au Village Gai montréalais, qui est passé à l’est dans les années 70, déménageant de Peel/Ste-Catherine (ancien haut lieu de la culture hippie) à Beaudry/Ste-Catherine. Quelle entreprise : une troupe constituée de plusieurs comédiens et musiciens, des chansons qui oscillent entre des envolées classiques instrumentales et des compositions pop alambiquées et parfois percutantes, un rare album double en pressage privé (avec 2 inserts).. décidément, on s’est investi pas à peu près dans ce projet théâtral!
Si vous avez participé à cette production ou si vous avez assisté à l’une de ces représentations, écrivez-nous!
Artistes variés – Différent (DD; 198?)
La plus singulière et fignolée des compositions du spectacle Peel & Ste-Catherine, interprétée au premier degré : un cri du cœur où on dénonce la ghettoisation des homosexuels.
Louise Beaudoin – Le port (L’Étournan; 1986)
Merci à Larry Audet pour cette découverte! En 1986, le Théâtre Cabano (un organisme d’Ottawa aujourd’hui connu comme la Compagnie Vox Théâtre) monte une pièce pour enfants : Pinnochio – Une aventure électrique. Un 45 tours est publié avec 5 titres, tous signés Louise Beaudoin, une musicienne/arrangeuse toujours active sur la scène ontarienne. Piocchio est publié parallèlement à sa carrière au sein du duo new wave qu’elle forme avec Isabelle Bégin : Spécial du jour.
Denise Filliatrault – La complainte de Lola Lee (BS; 1970)
La plus poignante des compositions québécoises pour une comédie musicale? À vous de décider… L’inteprétation qu’en fera Filliatrault quelques années plus tard lors de son émission Un show qui m’tente avec du monde que j’aime demeure intense et à fleur de peau, mais cette première version de l’album de 1970 demeure l’ultime version!
Artistes Variés – La belle Amanchure – Finale (1970)
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